La fin des championnats marque très souvent, pour la cavalerie d’instruction, la fin de saison et donc le début d’un repos bien mérité avant la rentrée de septembre. Pourquoi et comment l’optimiser tout au long de l’année ?
Cycle du sommeil
Au cours d’une journée, le cheval se repose 6 heures en moyenne, qu’il fractionne en cycles d’une vingtaine de minutes. Il peut se reposer debout, grâce à un système de blocage de la rotule de ses postérieurs, couché sur le sternum comme les vaches, ou encore de tout son long sur le flanc (voir photo ci-contre). Cette dernière position est celle dans laquelle le repos est le plus complet puisqu’aucun muscle n’est contracté. C’est également au cours de ce sommeil paradoxal ou profond que se produit la consolidation de la mémoire, tout aussi indispensable à la performance.
A l’écurie
Tout au long de l’année, quel que soit leur hébergement, les poneys et chevaux doivent pouvoir se reposer correctement. Pour cela, ils doivent disposer, à l’extérieur, d’une zone où se coucher quelle que soit la météo, et à l’intérieur, d’une litière confortable et propre. Dans tous les cas, un espace suffisant est également nécessaire : plusieurs études ont ainsi mis en évidence l’impact significatif de l’espace disponible sur le temps passé couché. Le cheval doit pouvoir s’allonger de tout son long et se rouler sans se cogner ou se blesser.
Mise au vert
Au-delà du repos quotidien, l’été est l’occasion d’offrir une vraie coupure aux chevaux. La mise en pâture permet de répondre à l’ensemble de leurs besoins fondamentaux, à savoir : la vie en groupe, le déplacement libre et la consommation de fibres. Certaines précautions s’imposent cependant : un changement brusque dans le mode de vie et surtout l’alimentation du cheval n’est pas recommandé. Il convient ainsi d’adapter progressivement le temps de sortie en extérieur et le régime alimentaire sur une dizaine de jours. La composition des groupes, avec la prise en compte des affinités, est également un critère déterminant si l’on souhaite que ces vacances laissent un bon souvenir aux chevaux.
Extrait de la lettre Ressources de la FFE n°102 juillet-août 2019